A l'approche de l'été, la crème solaire refait son apparition sur nos plages Indispensable pour protéger sa peau du soleil et de ses effets néfastes mais dévastatrice pour nos océans. Impossible pourtant de s'en passer quand on sait qu'entre 50 et 70% des cancers de la peau sont liés à une surexposition aux rayons solaires.
C’est en 1936, que la première crème solaire est commercialisée en France.
Après des décennies passées à nous badigeonner le corps, l’impact sur l’environnement des crèmes solaires, pour la plupart composées d’ingrédients chimiques (parabènes, oxybenzone, silicones…), est enfin pointé du doigt.
Il faut savoir en effet que chaque année, 25 000 tonnes d‘actifs chimiques issus des crèmes solaires sont déversées dans les océans et dégradent les récifs coralliens.
Les chiffres sont frappants :
Selon les chiffres de l’UFC Que Choisir, 0,8 litres de crème solaire se diluent chaque seconde dans l’océan.
Ce sont 25 000 tonnes de crème qui sont diffusées dans l’océan dont 4000 tonnes sont absorbées par les massifs de corail.
La crème solaire tue le corail en 48 heures.
10% des coraux mondiaux sont menacés par les filtres solaires.
25% des espèces marines dépendent du corail.
Les crèmes solaires sont parmi les cosmétiques les plus problématiques pour la planète.
Pourtant des crèmes solaires qui respectent l’environnement c’est possible aujourd’hui !
L’impact des crèmes solaires sur l’environnement préoccupe les consommateurs, l’industrie de la cosmétique a donc réagi et fait naître la vague de la blue beauty en repensant totalement sa façon de produire depuis le sourcing des matières premières jusqu’au packaging, pour réussir à produire de manière 100 % écoresponsable, écologique et éthique.
Certaines régions du monde ont d’ailleurs déjà franchi le pas de l’interdiction de certains composés dans les crèmes solaires.
Hawaï et les îles Palaos dans le Pacifique ont déjà décidé d’interdire l’importation et la vente de crème solaire contenant notamment de l’octocrylène, de l’oxybenzone, ou certains parabens jugés nocifs pour la biodiversité.