Depuis que Facebook est devenu Meta, le métavers, cet univers digital parallèle en trois dimensions, est devenu incontournable dans tous les secteurs, l’industrie cosmétique n’a pas échappé à cette révolution d’un autre type.
Encore associé à la science-fiction il y a peu, le métavers est aujourd’hui un terrain de communication, un nouveau médium, où chacun veut trouver sa place sous peine de rater son entrée dans cette nouvelle révolution digitale.
Métavers : de quoi s’agit-il ?
On peut le définir comme un ensemble d’espaces virtuels interconnectés dans lesquels les utilisateurs peuvent partager des expériences immersives en 3D.
On y est présent sous forme d’avatar, on peut se déplacer, jouer, apprendre, travailler, communiquer et interagir avec d’autres personnes et avec des objets virtuels.
La pandémie a fortement modifié les habitudes de consommation, notamment dans l’univers des cosmétiques, en favorisant le digital.
Selon une enquête de McKinsey, les entreprises ont accéléré de trois à quatre ans la numérisation de leurs interactions clients, de leur chaîne d’approvisionnement et de leurs opérations internes.
Pour les marques de cosmétiques, le métavers est un levier de communication qui permet d’offrir une expérience client unique, inédite et ludique.
Expériences de réalité virtuelle interactive, essai de maquillage virtuel…les marques y trouvent une extension à l’expérience traditionnelle du magasin physique, sans frontière pour le consommateur.
Le métavers permet aux consommateurs de tester différents look ou produits de beauté directement sur leur avatar puis d’acheter sans bouger de chez eux.
La marque anglaise Charlotte Tilbury a inauguré son premier magasin virtuel “Shop With Friends” : Vous pouvez vous balader dans le magasin avec vos amis en vidéo chat et faire vos achats.
Les plus grandes marques du monde préparent le placement de leurs produits dans cet espace virtuel.
Givenchy, Gucci, et Nars comptent parmi les marques de cosmétiques qui ont les premières expérimenté ce nouvel espace en s’associant avec « Animal Crossing » de Nintendo.
Le dernier à avoir embrassé le monde virtuel est le géant des cosmétiques, L’Oréal qui vient de déposer 17 de ses marques au sein des catégories NFT et Metaverse de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle en vue de leur utilisation dans le métaverse.
Parmi elles, on retrouve les marques Kiehl’s, It Cosmetics, Urban Decay, Pureology, Cerave ou encore Maybelline.
Le métavers, nouvel eldorado de l’industrie cosmétique ?
Le cabinet PWC a estimé que “l’AR et la VR ont le potentiel d’ajouter 1500 milliards de dollars à l’économie mondiale d’ici 2030”.
A vos pixels !