COSMETIQUES : VERS UNE BEAUTÉ GREEN AND CLEAN SANS GREENWASHING !

Plastique recyclé, flacons rechargeables ou packagings écologiques, ingrédients naturels… l’industrie cosmétique passe au vert.

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Plastique recyclé, flacons rechargeables ou packagings écologiques, ingrédients naturels… l’industrie cosmétique passe au vert.

Qu’est-ce que la Green & clean beauty ?
Bien plus qu’un axe marketing destiné à booster les ventes, il s’agit d’un concept né aux États-Unis dans les années 2000 et qui ne cesse de faire des émules.
Il n’existe cependant aucune définition officielle ou certification indépendante pour contrôler le label.
Les marques en bannissant certains ingrédients entre dans une démarche de cosmétique green et clean.
Celle-ci peut se définir comme étant aussi bonne pour la peau que pour l’environnement.
Haro donc sur les produits chimiques, allergènes et autres perturbateurs endocriniens nocifs.
C’est pourquoi, les marques bio, vegan et naturelles ne cessent de se développer ces dernières années dans l’industrie cosmétiques.
Selon un rapport de Global Web Index, 61 % des Millenials se disent prêts à payer plus cher pour des produits ecofriendly ou durables. Ils veulent en effet consommer différemment, de manière plus consciente.

En Europe l’Allemagne est en première place en matière de produits « green » suivi de près par la France.
De nombreuses marques de cosmétiques se sont lancées dans l’aventure car le marché du green est en forte croissance puisqu’il atteint les 40 milliards d’euros alors qu’il y a à peine 10 ans, c’était un petit marché de niche.

Le greenwashing est un procédé de marketing ou de relations publiques utilisé par une entreprise dans le but de se donner une image de responsabilité écologique trompeuse.

Green sans greenwashing !

Cela commence dès le packaging : il suffit d’une touche de vert et de quelques plantes imprimées sur l’emballage ou utilisées sur les supports de communication pour induire le consommateur en erreur, laissant supposer que le produit est fabriqué à partir d’éléments naturels alors même qu’il n’en contient qu’un faible pourcentage.

Les consommateurs sont toutefois plus vigilants et mieux informés qu’auparavant. Ils disposent de nombreuses sources d’information, site, blog et même des applis comme Clean Beauty, l’application qui pointe les ingrédients controversés dans les formules.
Les questions fondamentales aujourd’hui que se posent les consommateurs sont : d’où viennent les ingrédients ? Comment on-t-il été récolté ? Quels sont les matériaux qui composent le packaging ? Viennent-ils de l’autre bout de la planète ?

La transparence et la traçabilité sont aujourd’hui les véritables prérequis à offrir aux consommateurs pour les marques de cosmétiques.

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