Comment le secteur cosmétique a-t-il été impacté par la crise ?

Quel a été l’impact de la crise sanitaire et économique du Covid-19 sur le secteur cosmétique ? Quelles sont les pistes retenues pour rebondir ?

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Etat des lieux :

Le secteur de l’industrie cosmétique, c’est 45 milliards d’euros de chiffre d’affaires, 3200 entreprises et 246 000 salariés.

L’industrie des cosmétiques affichait des performances nettement supérieures à l’économie française dans les années qui ont précédé la crise du Covid-19.

La production française de cosmétiques a augmenté 54 % entre 2010 et 2019

Les faillites d’entreprises ont moins augmenté dans le secteur des cosmétiques que dans l’ensemble de l’économie. Les entreprises de cosmétiques sont entrées dans la crise dans une situation plus favorable que la moyenne nationale et subissent donc un choc moins violent que l’économie française.

Cependant, les plus petites entreprises de cosmétiques sont celles qui ont été le plus durement impactées par la crise.

La France reste cependant le premier exportateur mondial de la cosmétique. 

Pistes :

40% des entreprises ont prévu d’augmenter leurs recrutements !

Le secteur cosmétique ambitionne de recruter 10 000 jeunes : les recrutements sont en augmentation de 2% par rapport à l’an passé. 

Investir dans la transition écologique :

74% des Français attendent que les entreprises de la cosmétique s’engagent sur la transition environnementale. La FEBEA a lancé deux grands projets dans ce domaine : la biodiversité et le Plastic Act ( plan d’action pour valoriser l’usage des emballages cosmétiques durables )

Digitalisation :

La crise sanitaire a accéléré les stratégies de digitalisation des entreprises de cosmétiques qui ont mis en place de nouveaux outils : Site internet, applications mobiles, réseaux sociaux, ce afin d’améliorer l’expérience client et d’optimiser les ventes.
Plus de 38% de la vente se fait désormais en ligne.

Exportations :

Les exportations de produits cosmétiques français ont diminué de 11,8% en 2020 par rapport à 2019, le made in France reste un atout essentiel pour le secteur

 La Chine est actuellement le premier marché pour les cosmétiques français

Compte tenu de la faculté de résilience des entreprises du secteur, de leur capacité d’innover, l’industrie cosmétique peut tabler sur une relance gagnante.

Source ETUDE ASTERES FEBEA 2020

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